Titre: Les mots qu’on ne me dit pas
Auteur: Véronique Poulain
Titre original: Les mots qu’on ne me dit pas
Traducteur: –
Éditeur: Livre de poche
Nombre de pages: 160
Adaptation: –
Résumé:
« Salut, bande d’enculés ! » C’est comme ça que je salue mes parents quand je rentre à la maison. Mes copains me croient jamais quand je leur dis qu’ils sont sourds. Je vais leur prouver que je dis vrai. « Salut, bande d’enculés ! » Et ma mère vient m’embrasser tendrement. V. P.
Sans tabou, avec un humour corrosif, l’auteur raconte. Ses parents, sourds-muets. L’oncle Guy, sourd lui aussi, comme un pot. Le quotidien. Les sorties. Les vacances. Le sexe. D’un écartèlement entre deux mondes, elle fait une richesse. De ce qui aurait pu être un drame, une comédie. D’une famille différente, un livre, pas comme les autres.
Critique:
Ce livre est excellent! Déjà, j’aime beaucoup le langage des signes car c’est je pense le langage le plus expressif: les gestes, le touché sont importants et remplacent les mots, ce qui donne une autre dimension au langage.
Pour revenir plus particulièrement au livre, nous sommes dans la peau d’une fille non sourde que l’on voit grandir avec des parents sourds. Ce livre est un beau témoignage d’une fille en détresse (besoin de parler, incompréhension avec ses parents dû à leur différence d’audition, …) mais aussi pleine de fierté d’être parmi les sourds (fier des projets et combats que mènent ses parents, …). On voit aussi le combat des sourds pour se faire accepter avec notamment le père qui essaie d’ouvrir des établissements ou l’on enseigne la langue des signes (langue trop peu enseigné).
Ce livre est très touchant, presque triste que ce livre soit si court. Je vous le recommande vivement!